La prestation brute moyenne de 259 800 francs par
exploitation a augmenté de 9 700 francs,
respectivement 3,9 % par rapport à l'année précédente. La
prestation brute de la production végétale a progressé en
moyenne de 4 000 francs (+ 11,5 %) pour atteindre
environ 39 000 francs. Deux raisons peuvent
l'expliquer : premièrement, une très bonne année
culturale avec d'excellentes récoltes dans les cultures de
céréales, de betteraves sucrières et de pommes de terre, et
deuxièmement, des prix plus élevés pour les céréales. La
forte hausse de la prestation brute issue des céréales
panifiables (+ 1 280 francs ou + 26,0 %) et des
betteraves sucrières (+ 680 francs ou + 31,7 %) ont
notamment contribué à ce bon résultat.La prestation brute
de la production animale a augmenté de 2 000 francs (+
1,8 %). Les produits de l'engraissement de gros bétail (+
14,2 %) et de l'élevage de vaches-mères (+ 7,2 %) ont
évolué positivement grâce à l'évolution favorable du marché
du bétail bovin. La prestation brute de la production
avicole a elle aussi enregistré une évolution positive
grâce aux bonnes conditions de vente (+ 5,9%). La forte
progression de la demande de volaille suisse y a contribué.
Le recul de la prestation brute de la production porcine de
près de 2 % s'explique par une trop forte production de
porcelets et une offre très importante de porcs de
boucherie. La prestation brute du lait s'est plus ou moins
stabilisée au niveau de l'année précédente (+ 0,3 %),
la production laitière par exploitation, mais aussi le prix
du lait ayant à peine varié par rapport à 2010.Les
paiements directs (y compris les contributions à la culture
dans les grandes cultures) ont quant à eux augmenté de 990
francs (+ 1,7 %). L'augmentation du montant des
paiements directs est uniquement due à la croissance des
exploitations (en surface) et à l'extension des cultures de
betteraves sucrières et de colza. Les activités
para-agricoles, notamment la vente directe, ont enregistré
une nette hausse de 2700 francs (+ 13,5%), ce qui confirme
la tendance des années précédentes. Les coûts réels
ont augmenté d'environ 5 400 francs (+ 2,7 %) par
rapport à l'année précédente. En 2011, ils se montent à
200 400 francs par exploitation. Les coûts matériels
de la production végétale sont pratiquement restés au
niveau de 2010. En production animale, les coûts matériels
ont augmenté de 710 francs (+ 1,3 %), notamment à cause du
coût plus élevé des concentrés. Les carburants sont revenus
nettement plus chers que l'année précédente (+
14,8 %). Les coûts de réparation et les amortissements
pour les machines et les bâtiments ont eux aussi augmenté.
En 2011, les coûts pour les intérêts de la dette étaient
inférieurs à ceux de l'année précédente en raison de la
baisse du taux d'intérêt pour les capitaux
empruntés.Andreas Roesch, Dépouillement centralisé des
données comptables
Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART,
Tänikon 1,
8356 Ettenhausen
Courriel: andreas.roesch@art.admin.ch, tél. 052 368 31 46
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