WASHINGTON, 14 avril (Reuters) - Les principales puissances économiques européennes ont lancé jeudi un projet commun visant à freiner l'évasion fiscale dans la foulée de la révélation du scandale des "Panama papers".

Les ministres des Finances de l'Allemagne, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et de l'Espagne ont décidé de partager leurs informations sur l'actionnariat des entreprises, des trusts et des fondations afin de rendre l'évasion fiscale plus difficile

Grâce au travail de centaines de journalistes dans 77 pays, des millions de documents émanant de la société spécialisée dans les montages de sociétés écrans ont révélé que des dirigeants politiques et des chefs d'entreprises de divers pays avaient fait appel à ses services pour créer des sociétés dans des paradis fiscaux.

"La première étape passe par le lancement d'une initiative pilote qui doit permettre l'échange automatique d'informations sur l'actionnariat", ont dit les ministres dans un communiqué commun dans lequel ils appellent d'autres pays à les rejoindre. (Balazs Koranyi et Gernot Heller,; Nicolas Delame pour le service français)