Le spécialiste français de l'éolien, qui était au bord de la faillite il y a trois ans et qui tente désormais de redresser ses comptes, a dit avoir passé dans ses comptes 2012 pour 7,8 millions d'euros de dépréciations et pour deux millions d'euros de charges financières.

"Le groupe reste pénalisé par des décisions d'investissement antérieures à 2009", souligne Fady Khallouf, le directeur général de Theolia, cité dans le communiqué.

"Malgré nos efforts pour les rentabiliser, de nombreuses acquisitions héritées de ce passé ne démontrent toujours pas de valeur et ont donc été dépréciées."

La perte nette de Theolia ressort du coup à 34 millions d'euros pour 2012 contre une perte de 38,5 millions un an plus tôt. (voir )

Son résultat opérationnel courant s'améliore néanmoins et s'est élevé l'an dernier à 18,8 millions contre 10,4 millions en 2011.

"Les cash-flows opérationnels dégagés, en forte hausse également, ont permis de poursuivre les investissements à un rythme soutenu, avec la mise en service de deux nouveaux parcs éoliens", souligne le DG de Theolia.

Le groupe a notamment racheté fin janvier Breeze Two Energy, une société allemande d'exploitation de parcs éoliens.

La société est aussi parvenue à réduire son endettement avec une dette financière nette de 224,7 millions d'euros à fin 2012, en baisse de 19 millions d'euros.

L'action Theolia a terminé mardi en recul de 0,70% à 1,42 euro, la société étant ainsi valorisée plus de 90 millions d'euros.

Matthieu Protard, édité par Benoît Van Overstraeten