La bourse de Paris se prépare à valider un record historique, à savoir celui du nombre de semaines de hausse consécutive: le précédent record de 6 (qui remontait à 2005) va être pulvérisé avec un score fleuve de 8 (avec à la clé un gain hebdomadaire de +2,5%). L'indice parisien efface au passage la résistance technique des 3.140 points et devrait en terminer à proximité des 3.175Pts (la perte annuel se trouvant ainsi réduite à 1,5%).
Sur le seul mois d'avril, le CAC 40 enregistre un gain spectaculaire de 16,5%, nettement supérieur à celui du 'S&P-500' (+12%) qui affiche pourtant sa meilleure performance depuis décembre 1991.
Sur les autres places européennes, les indices Dax et FTSE gagnent respectivement 2,3% et 2%, l'Euro-Stoxx affichant +1,95%.
Les écarts à la hausse se sont un peu réduits en fin de séance mais rien n'empêche Wall Street de donner un nouveau coup de riens comme la veille en seconde partie de journée (l'optimisme reste de mise avec un gain de 1,2% pour le Dow Jones et de 2,2% pour le Nasdaq).

Les premiers chiffres américains (publiés à 14H30) ont provoqué peu de réactions: si les inscriptions aux allocations chômage reculent de 14 000, les dépenses et revenus des ménages diminuent respectivement de -0,2 et -0,3%, niveau un peu décevant après les bons chiffres de la consommation publiés la veille qui avaient dopé Wall Street.
Élément plus positif, l'indicateur d'activité PMI de Chicago a grimpé à 40,1 en avril, soit un chiffre nettement supérieur à la prévision des économistes, et contre 30,9 au mois de mars.

L'échec des négociations de Chrysler avec ses créanciers - qui pourrait le conduire à la mise sous protection de la loi 'chapter 11' sur les faillites- n'affecte nullement le secteur automobile.

La propagation de la grippe mexicaine, le relèvement au niveau 5 du niveau d'alerte de l'OMS, le gel presque complet de l'activité économique au Mexique laissent aussi les opérateurs globalement indifférents, le phénomène n'ayant pas encore pris de proportions alarmantes dans les pays disposant de bonnes infrastructures de santé.

A Pairs, la séance est animée par une nouvelle vague de résultats.

Renault grimpe de 10% et signe ainsi la plus forte hausse du CAC40 après son point d'activité trimestriel. Le constructeur automobile a dévoilé des ventes moins importantes que prévu, mais le groupe est parvenu à apaiser les marchés.

Sté Génarale occupe la seconde marche du podium avec un gain de 9% qui correspond à une manière de rattrapage après la stabilité observée la veille.
AXA monte sur la 3ème marche avec +8% 'tout rond' et distance nettement BNP-Paribas (+5,95%).
Capgemini reprend 5% après l'annonce d'un chiffre d'affaires consolidé de 2 205 millions d'euros au 1er trimestre 2009, en croissance de 0,9% par rapport au 1er trimestre 2008 (-0,3% à taux et périmètre constants).

Saint-Gobain grimpe de +4,2% après la publication d'un chiffre d'affaires en baisse de 14,8% au titre de son 1e trimestre.

STMicrolectronics parvient à rester stable avoir enregistré une perte nette de 541 millions de dollars (soit -0,62 dollar par action), à comparer à une perte nette de 366 millions de dollars au quatrième trimestre 2008 et de 84 millions de dollars au premier trimestre 2008.
A noter les replis de -2,55% de Dexia, de -2,6% d'EADS et -2,5% de Danone puis les -2,4% d'EDF qui ont pesé sur le CAC40 en fin de séance.

Maurel & Prom se replie de 2,1% a dévoilé un chiffre d'affaires en chute de près de 60% à 30,2 millions d'euros au titre de son premier trimestre.

NYSE Euronext gagne 9% après avoir fait part d'un résultat net de 104 millions de dollars, soit un bénéfice net dilué par action de 0,40 dollar pour le premier trimestre 2009, à comparer à un résultat net de 230 millions de dollars, soit 0,87 dollar par action au premier trimestre 2008.

A noter qu'Ipsen flambe de plus de 6,9% alors que la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé la mise sur le marché de Dysport, sa neurotoxine botulique, dans deux indications distinctes.


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