KIEV, 14 juillet (Reuters) - La police biélorusse a mené mercredi des perquisitions dans les bureaux et domiciles d'activistes et d'avocats des droits civiques, ont rapporté des ONG et la presse locale, arrêtant au moins 10 personnes dans une nouvelle vague de répression contre l'opposition au président Alexandre Loukachenko.

Ces opérations ont été menées alors que les autorités procèdent à la fermeture d'organes de presse privés et d'ONG depuis le début en août 2020 des manifestations contre la réélection d'Alexandre Loukachenko à l'issue d'un scrutin que l'opposition juge truqué.

D'après des activistes, la police a perquisitionné au moins 14 bureaux de groupes de défense des droits civiques, de médias, d'ONG et d'associations, tandis que le plus vieux parti politique du pays, le Front populaire, a aussi été ciblé.

A Londres, le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a dénoncé ce qu'il a décrit comme une "escalade de la répression" en Biélorussie.

Dans un communiqué, le chef de la diplomatie britannique a appelé les autorités biélorusses à libérer immédiatement les personnes arrêtées mercredi ainsi que l'ensemble des prisonniers politiques.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès des services de sécurité biélorusses. (Pavel Polityuk, avec Kanishka Singh à Bangalore et Andrew Osborn à Moscou; version française Jean Terzian)