Ces décisions, plus radicales que la plupart des investisseurs ne s'y attendaient, ont été annoncées à l'issue d'une rencontre mercredi entre le président du pétrolier britannique Carl-Henric Svanberg et le président des Etats-Unis Barack Obama.

La suspension du dividende, ou à tout le moins son paiement en titres pour quelques trimestres, était prévisible pour les investisseurs mais ils ne pensaient pas que BP serait obligé de céder des actifs et de réduire ses investissements.

BP doit abonder le fonds de cinq milliards de dollars dès cette année, une somme aisément couverte pas son cash flow et ses lignes de crédit.

En 2011 et au-delà, BP effectuera des versements au fonds, qui prendra le forme d'un dépôt sur compte séquestre, de 1,25 milliard de dollars par trimestre, jusqu'à arriver aux 20 milliards de dollars.

BP assurera la garantie de ce fonds par des actifs aux Etats-Unis représentant la totalité de sa valeur.

Tom Bergin, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Cyril Altmeyer