LONDRES, 21 février (Reuters) - La haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère, Catherine Ashton, a estimé que la mise en oeuvre de l'accord serait "cruciale et très difficile".

A la question de savoir si l'Union européenne comptait lever les sanctions à l'encontre des responsables des violences, elle a répondu que cela dépendrait des informations en provenance des ministres européens encore sur le terrain.

"Nous prendrons des décisions à la lumière des informations qu'ils nous donnent. Il est important de synchroniser tout cela correctement", a-t-elle dit à des journalistes à Londres.

La crise ukrainienne a débuté par le rejet par le président Viktor Ianoukovitch d'un accord de libre-échange avec l'UE en novembre, un projet que Catherine Ashton a de nouveau défendu vendredi.

"L'offre, l'accord que nous avons conclu, est un bon accord. Nous aimerions que le pays aille de l'avant. Le président Ianoukovitch m'a dit de nombreuses fois qu'il aimerait également cela et j'espère que c'est ce qui se produira."

Catherine Ashton a dit avoir parlé avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov de la nécessité primordiale de mettre fin à la violence.

Le chef de la diplomatie russe lui a demandé de condamner, au nom de l'UE, les éléments "radicaux" responsables des violences qui ont fait 77 morts entre mardi et jeudi à Kiev. (voir ) (Kylie MacLellan, Julia Fioretti; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)