BANJUL, 2 janvier (Reuters) - Un nombre indéterminé de personnes soupçonnées d'être liées à la tentative de coup d'Etat cette semaine en Gambie ont été arrêtées, a-t-on appris vendredi auprès de certaines personnes dans le pays et auprès d'organisations de défense des droits de l'homme.

La capitale gambienne, Banjul, a été attaquée par des hommes armés aux première heures de mardi, alors que le président Yahya Jammeh se trouvait hors du pays. Selon des diplomates, au moins quatre attaquants ont été tués et plusieurs autres sont en fuite.

Depuis son retour mercredi, le président Jammeh a annoncé son intention de n'épargner aucune des personnes impliquées dans ce coup d'Etat avorté, mené, selon la presse locale, par l'ancien chef de la garde présidentielle Lamin Sanneh.

Parmi les personnes arrêtées, figurent la mère et le frère de Lamin Sanneh, ont indiqué des membres de la famille sous le sceau de l'anonymat.

Amnesty International, La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO), ONG pan-africaine, ont publié un communiqué commun exprimant leur préoccupation face à des arrestations qu'ils ont qualifié d'arbitraires.

Les trois organisations ont appelé les forces de sécurité au respect du droit international. (Avec David Lewis à Dakar; Danielle Rouquié pour le service français, édité par)