RANGOUN, 7 octobre (Reuters) - Les autorités birmanes ont annoncé mardi qu'elles allaient libérer plus de 3.000 prisonniers, à un peu plus d'un mois de la tenue sur son sol d'un sommet de l'Asie de l'Est auquel devraient participer nombre de dirigeants étrangers, dont Barack Obama.

Les Etats-Unis, qui soutiennent les réformes engagées en Birmanie, ont salué la décision et appelé à la libération des détenus politiques restants, qui ne sont semble-t-il pas inclus dans la liste des 3.073 prisonniers amnistiés.

Le président birman, Thein Sein, a annoncé l'amnistie au nom de la "paix et de la stabilité" et de l'"Etat de droit", a déclaré le ministère de l'Information sur son site internet.

L'ONG Assistance Association for Political Prisoners a déclaré que l'amnistie ne concernait pas les prisonniers politiques, qui, selon elle, seraient encore 75 derrière les barreaux.

Le gouvernement réformiste et essentiellement civil qui a succédé à la junte militaire en mars 2011 a déjà annoncé plusieurs autres amnisties depuis son arrivée aux affaires. (Aung Hla Tun et Jared Ferrie; Eric Faye pour le service français)