Réagissant aux derniers soubresauts de la crise financière, Klaus Kaldemorgen, Directeur d'investissements actions chez DWS Investment a déclaré qu'il préférait les actions aux obligations d'Etat. « Cette chute n'est pas le début d'une deuxième phase de la crise. Ces prix reflètent simplement les anticipations des investisseurs sur les perspectives de croissance. Les espoirs d'une reprise forte et cyclique étaient trop optimistes. Ceci dit, les taux d'intérêt bas et les bons résultats des entreprises sont une bonne base pour les marchés actions », a-t-il expliqué.

Klaus Kaldemorgen estime donc que la phase de faiblesse actuelle représente une opportunité d'acheter.

Il a précisé avoir réduit fortement son exposition au secteur bancaire en faveur de celui des assurances. « A l'heure actuelle, il est impossible de prédire comment les nouveaux règlements et impôts vont affecter le rentabilité des modèles d'activités des banques », a expliqué le stratège. Quant aux assureurs, même s'ils vont être pénalisés par les nouveaux règlements, il ne sont pas considérés comme des « méchants » par les hommes politiques, précise-t-il.