BERLIN, 28 octobre (Reuters) - Les chrétiens-démocrates d'Angela Merkel et les sociaux-démocrates engagés dans des négociations pour la formation d'un gouvernement de coalition en Allemagne ont convenu lundi du principe d'une taxe sur les transactions financières, mais doivent poursuivre leurs discussions sur l'union bancaire européenne.

Au total 77 représentants des deux grands partis allemands - la CDU/CSU et le SPD - ont entamé mercredi dernier leurs tractations, qui devraient durer plusieurs semaines, l'objectif étant d'avoir un gouvernement pour Noël.

Les deux formations avaient par avance exprimé leur soutien à une taxe sur les transactions financières qui, si elle était adoptée, s'appliquerait dans onze pays de la zone euro.

Le président du parlement européen, Martin Schulz, qui dirige la délégation du SPD pour les questions européennes, a indiqué que les deux parties n'avaient pas évoqué le dossier des euro-obligations car, a-t-il dit, il est clair "que la constitution allemande ne permet pas la mise en place" d'une telle mesure.

Le parti conservateur a largement remporté les élections législatives du 22 septembre mais a raté de cinq sièges la majorité absolue au Bundestag, la chambre basse du Parlement, se voyant donc contraint de former un gouvernement de coalition.

(Gernot Heller, Pascal Liétout pour le service français)