SEOUL, 12 mars (Reuters) - Un député sud-coréen de la formation au pouvoir, le Parti Minju (Parti démocrate), a remis lundi sa démission de l'Assemblée nationale et renoncé à briguer la mairie de Séoul, après avoir été accusé de harcèlement sexuel par une femme.

Min Byung-doo a dit ne pas se souvenir de l'incident mais renoncer néanmoins à son mandat parlementaire et se retirer de la primaire pour la candidature à la mairie de la capitale aux élections du mois de juin.

Un haut responsable du Parti Minju, la formation du président Moon Jae-in, a déclaré vendredi à Reuters que le parti suivait une ligne de "tolérance zéro" concernant les affaires d'abus sexuels et sélectionnerait avec un soin accru ses candidats aux élections locales de juin.

Un autre candidat du Minju à la primaire pour la mairie de Séoul, l'ex-député Chung Bong-ju, est lui aussi visé par des accusations d'harcèlement sexuel, mais il a clamé son innocence lundi devant la presse à l'Assemblée nationale et dit qu'il maintenait sa candidature.

Les accusations d'abus sexuel ont visé voici une semaine une étoile montante du parti Minju, An Hee-jung, gouverneur de province qui passait pour un possible candidat à la prochaine élection présidentielle. Accusé de harcèlement par une ancienne collaboratrice, il a démissionné de son poste de gouverneur et annoncé qu'il se retirait de la vie politique. (Heekyong Yang; Eric Faye pour le service français)