Atos (+6,16% à 35,08 euros) et Steria (+ 4,84% à 21,35 euros) affichent les deux plus fortes hausses de l'indice SBF grâce à une bonne nouvelle en provenance de Grande-Bretagne, marché auquel les deux SSII sont particulièrement exposées. Atos Origin a annoncé être le premier fournisseur informatique ayant signé un accord global avec le gouvernement au Royaume-Uni dans le cadre des négociations lancées par le ministre Francis Maude en Juillet dernier.

La SSII précise qu'elle « continuera à lui fournir tous ses contrats existants, et se positionne sur de nouvelles opportunités avec ce dernier dans le cadre de cette approche centralisée ».

L'année dernière, Atos a réalisé un peu moins de 18% de ses ventes au Royaume-Uni et dégagé une marge opérationnelle de 9,1% dans cette zone, soit l'une des plus importantes parmi ses « business unit ». Steria y a pour sa part réalisé près de 40% de son activité et une marge opérationnelle de 11,3%, la plus élevée de toutes les zones géographiques.

La situation des deux groupes outre-manche a inquiété les investisseurs au cours de ces derniers mois car le nouveau gouvernement a présenté un budget prévoyant d'importantes réductions des dépenses de l'Etat. A l'occasion de la présentation de ses résultats semestriels fin juillet, Atos avait annoncé une restructuration de 250 personnes dans le secteur public au Royaume-Uni, soit 5% des effectifs de la division. Exane précisait à l'époque que le secteur public britannique représentait 13% du chiffre d'affaires du groupe.