Les différents rendez-vous ci-dessous font anticiper une plus forte volatilité sur les marchés, mais gardez en tête qu'un simple tweet de Donald Trump peut lui aussi tout faire chavirer, dans un sens comme dans l'autre. Notre premier conseil sera donc de suivre @realDonaldTrump sur Twitter !

Dimanche 1er juillet : Début de la Présidence de l'Autriche au Conseil européen

Chaque semestre, un nouveau pays prend la tête du Conseil européen. C'est l'Autriche, représentée par son chancelier Sebastian Kurz, qui a pris le relais de la Bulgarie. Le jeune conservateur, allié de l'extrême-droite, pourra donc fixer l'agenda européen des prochains mois. Il dit vouloir faire une priorité de la problématique des migrants, en adoptant une position très tranchée : l'Autriche ne laissera plus aucun migrant s'installer sur son territoire. En sera-t-il de même pour l'Union européenne ?


Jeudi 5 juillet : Sommet Etats-Unis-Corée du Nord

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo se rendra en Corée du Nord pour discuter dénucléarisation avec Kim Jong-Un ce jeudi. Cette visite intervient à l'heure où de nombreuses interrogations persistent depuis l'accord du 12 juin, puisque plusieurs agences de renseignements américaines sont convaincues que les dépenses n'ont pas cessé. Des images satellites montrent des sites nucléaires non déclarés en pleine expansion. A surveiller de près. 


Vendredi 6 juillet : D-Day pour les droits de douane visant la Chine & contre-attaque de la Chine ?

A partir du 6 juillet, c'est officiel, les droits de douanes sur 34 milliards de dollars de produits importés de Chine vont être remontés à hauteur de 25%. Pékin va répliquer à l'identique, d'autant qu'une deuxième vague de sanctions sur 16 milliards de produits est attendue dans les jours suivants. Si la Chine surenchérit, 200 milliards de dollars de produits supplémentaires pourraient être surtaxés de 10%. On attend donc de voir quelles proportions vont prendre les sanctions, mais nous savons déjà qu'il y aura un avant et un après 6 juillet. Si les deux plus grosses puissances mondiales officialisent leur guerre commerciale, c'est l'économie dans son ensemble qui en souffrira.


Mercredi 11 juillet : Publication du rapport mensuel de l'OPEP

A l'heure où les dissensions sont de plus en plus apparentes entre l'Iran et l'Arabie Saoudite face à la position des Etats-Unis, le rapport périodique de l'OPEP, généralement peu percutant, pourrait cette fois peser sur le marché. Sur "demande" de Donald Trump, l'Arabie Saoudite s'est dite prête à augmenter sa production de pétrole afin de limiter la hausse des prix. Le cartel s'était justement entendu fin juin sur un ajustement de la production pour compenser le recul des exportations iraniennes et vénézuéliennes. L'Iran, pilier historique de l'Organisation, dit vouloir mettre en échec l'embargo américain sur ses exportations de pétrole et refuse que l'Arabie Saoudite compense son quota de production.


Lundi 16 juillet : Sommet Trump-Poutine à Helsinki

Officialisée il y a peu, la rencontre entre Donald Trump et son homologue russe a pour but d'améliorer les relations entre les deux pays. Trump a même invité Vladimir Poutine à la Maison Blanche en mars. A priori, les sujets abordés seront les suivants : le contrôle des armes nucléaires, les conflits en Syrie et en Ukraine, la situation en Corée du Nord ainsi que l'accord nucléaire iranien. Connaissant la personnalité des deux dirigeants, la rencontre pourrait faire des étincelles.


Lundi-mardi 16-17 juillet : Sommet Chine-Union européenne

La Chine met tout en œuvre pour que l'Union européenne prenne partie contre les mesures de Washington, mais les diplomates européens insistent pour garder leur libre-arbitre. "Nous sommes d'accord avec presque tous les griefs des Etats-Unis contre la Chine, nous ne sommes juste pas d'accord avec la manière dont ils procèdent", explique un diplomate européen. Ce sommet devrait donc se solder, comme les deux années précédentes, par un simple communiqué réaffirmant l'importance du commerce multilatéral, sans créer une véritable alliance contre les Etats-Unis. 


Samedi-dimanche 21-22 juillet : Réunion du G20 à Buenos Aires

Les banquiers centraux et ministres des Finances des pays du G20 se rencontreront fin juillet à Buenos Aires. Les investisseurs guetteront les bonnes phrases des dirigeants des banques centrales.


28 juillet : Assouplissement des restrictions sur les investissements étrangers en Chine

A compter du 28 juillet, Pékin ne limitera plus les investissements étrangers dans une quinzaine de secteurs, comprenant l'industrie automobile, l'agricultures, les infrastructures, les banques et l'exploitation minière. Jusqu'à présent, 68 secteurs étaient exemptés d'investissements étrangers, tandis que depuis avril, les sociétés étrangères peuvent désormais contrôler jusqu'à 51% de certaines entreprises de gestion d'actifs, de négoce, de courtage et d'assurance. Un deuxième pas en avant vers l'ouverture du marché chinois.


? juillet : Rencontre Trump-Juncker à Washington & possible sortie de l'ALENA

Le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker rencontrera fin juillet le Président Donald Trump à Washington. La rencontre s'annonce tendue au vu des sanctions annoncées des deux côtés de l'Atlantique. La date n'est pas encore officielle. L'appartenance des Etats-Unis à l'ALENA est plus que jamais tangente, avec Donald Trump qui pourrait annoncer sa sortie de façon imminente. Si de moindres tensions avec la Canada ou avec le Mexique ressurgissent, Donald Trump pourrait décider de faire cavalier seul.