WELLINGTON (Reuters) - Quelque 240 baleines-pilotes qui s'étaient échouées sur l'île Pitt, territoire néo-zélandais dans le Pacifique Sud, sont mortes, pour certaines euthanasiées, a annoncé mardi l'agence néo-zélandaise chargée de la protection de la nature (Department of Conservation, DOC).

Quelques jours auparavant, 215 cétacés avaient trouvé la mort sur l'île voisine de Chatham, un phénomène récurrent dans cette zone géographique, à ce jour inexpliqué.

Sur Pitt, une équipe du DOC a évalué lundi la situation et décidé d'euthanasier les baleines survivantes, a déclaré un responsable du département, Dave Lundquist, dans un courriel.

"Cette décision n'est jamais prise à la légère mais dans des cas comme celui-ci, c'est l'option la plus douce", a-t-il souligné.

Les cétacés échoués dans cette zone ne sont pas remis à l'eau en raison de la présence de requins, dangereux pour les humains et les mammifères.

Les îles Pitt et Chatham, qui forment l'archipel des îles Chatham, sont situées près de la zone de convergence des eaux subtropicales et subantarctiques, offrant aux baleines une faune marine abondante, explique Daren Grover, le directeur général de l'ONG Project Jonah, qui s'occupe des baleines échouées.

(Reportage Lucy Craymer, version française Lina Golovnya, édité par Sophie Louet)