Selon Sofidy, " même si l’immobilier n’est pas un actif sans risque, des SCPI aux fondamentaux solides, gérées avec prudence et discipline, sont bien armées pour affronter les deux grands défis actuels que sont le retour de l’inflation et la remontée des taux d’intérêt. Il indique que les conséquences sur les actifs immobiliers de la persistance d’une inflation élevée inquiètent les épargnants.

Pourtant, selon le spécialiste des investissements immobiliers, les solutions d'investissement pierre-papier, au premier rang desquelles les SCPI, peuvent amortir en partie, à travers la hausse des loyers perçus, l'inflation et donc l'érosion des rendements réels de l'épargne financière.

" Les actifs immobiliers tertiaires, qui constituent l'essentiel du patrimoine au sein des SCPI, ont en effet la capacité théorique, avec l'indexation des loyers sur l'indice des loyers des activités tertiaires (ILAT) pour les loyers des activités tertiaires, ou sur l'Indice des loyers commerciaux (ILC) pour les loyers commerciaux, de répercuter très largement l'inflation lors de la vie des baux ", explique Sofidy.

Selon les derniers chiffres publiés par l'Insee, l'ILC était en hausse annuelle de 5,37% au troisième trimestre 2022, et l'ILAT de 5,88%.

Les épargnants s'interrogent également sur les pressions à la baisse que peut exercer la remontée des taux d'intérêt sur la valorisation des actifs immobiliers.

" La remontée des taux sans risque, aux alentours de 3% en France pour l'OAT à 10 ans, réduit mécaniquement la prime de risque des actifs immobiliers et donc leur attractivité. Par ailleurs, le renchérissement du coût du crédit pèse sur la demande des investisseurs pour les actifs immobiliers ", explique Sofidy.