Commodesk - Le Trésor national sud-africain a estimé cette semaine que le mouvement social toujours en cours avait pour le moment coûté 10 milliards de rands (885 millions d’euros) à l’économie nationale.

Le manque à gagner est important pour les compagnies minières présentes dans le pays, mais également pour l’Etat, qui perçoit de moins en moins de taxes. Le secteur minier représente environ 9% du PIB de l’Afrique du Sud, les grèves ont donc d’importantes conséquences en terme d’emploi.

Le vaste mouvement de protestation dure depuis plus de deux mois dans le pays. Il a débuté dans la mine de Marikana, exploité par Lonmin, avant de se propager chez Anglo American, Impala, Gold Fields, Xstrata, Anglo Gold ou encore Impala. Ce dernier avait déjà connu une longue grève en janvier.

Cette situation a des conséquences pour l’approvisionnement en métaux sur les marchés mondiaux, puisque l’Afrique du Sud assure notamment 73% de la production de platine, 8% de celle d’or et 35% de celle de palladium.