Commodesk - Le Gabon a été distingué pour la réduction de ses volumes de gaz torchés par le GGFR, Partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés, une initiative de la Banque mondiale.

Le Gabon est parvenu en deux ans à diminuer de 10% les gaz ainsi brulés dans l’atmosphère, de 5,1 à 4,6 mètres cubes par jour, avec un objectif de 60% de réduction à quatre ans.

La contribution est significative, sachant qu’en Afrique, les volumes ainsi gaspillés sont considérables. En 2007, d’après les chiffres fournis par le GGFR, 40 milliards de mètres cubes partaient ainsi en fumées, équivalent à la moitié de la consommation de gaz du continent.

Ces torchères, que le gouvernement a interdites au Gabon, pourraient être mieux employées à la production d’électricité. L’énergie perdue annuellement pour le seul continent africain, équivalent à 200 térawattheures suffirait à alimenter deux ans en électricité toute l’Afrique subsaharienne (exceptée l’Afrique du sud).

Au Gabon, le dispositif de régulation a été conçu par le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Ressources hydrauliques.

L’initiative du GGFR, dans la continuité des engagements de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre, a permis depuis 2002 à l’Algérie, la Russie, l’Angola et le Nigéria de vendre des crédits-carbones, en confortant leur balance commerciale et énergétique.