Commodesk - L’Institut iranien de recherche sur l’industrie pétrolière (RIPI) a annoncé cette semaine une importante découverte d’hydrate de gaz dans le golfe d’Oman, dans les eaux territoriales de la République islamique.

Aucun chiffre précis n’a été communiqué à propos de ces réserves. Mais ces dernières seraient équivalentes à celles des hydrocarbures conventionnels du pays.

Les hydrates de gaz sont des molécules de gaz piégées dans des molécules d’eau. Ils se présentent sous forme solide et ont l’aspect de blocs de glace. Les hydrates se trouvent au fond de l’eau, à une profondeur d’au moins 400 mètres et à proximité des côtes.

D’après certaines estimations, les fonds marins mondiaux recèleraient de deux fois plus de gaz que les gisements conventionnels. Mais ces estimations sont encore approximatives puisque les explorations n’en sont qu’à leurs balbutiements.

Le Japon est le premier pays à envisager l’exploitation de ces réserves à grande échelle. Il compte notamment sur les hydrates de gaz pour diminuer les importations de charbon et de gaz et compenser la crise de son industrie nucléaire. Des tests d’exploration devraient être effectués l’année prochaine, pour une utilisation commerciale vers 2016.

D’après un responsable du RIPI, cité par la presse officielle iranienne, un mètre cube d’hydrate de gaz peut produire autant d’énergie que 164 mètres cubes de gaz.