En 2005, Schroders avait publié une étude sur le secteur du sucre. Quatre ans plus tard, le constat de la société de gestion est sans appel. Le sucre est devenu depuis lors un moteur de plus en plus important de l'industrie des aliments et des boissons. Or observe le gérant, les effets sur la santé sont clairement inquiétants, ce qui se traduit par une attention réglementaire renforcée et une sensibilisation accrue des consommateurs à la teneur en sucre.

De nombreuses entreprises ont réagi en reformulant leurs produits et en augmentant leurs dépenses publicitaires, mais les pressions financières sur le secteur sont croissantes, constate la société de gestion.

Dans ce cadre, elle s'attend à ce que la question continue d'être à l'ordre du jour d'un point de vue social et politique, donnant ainsi un avantage aux entreprises qui ont déjà pris des mesures pour s'adapter à une industrie plus limitée en sucre.

Selon le gérant, les risques pour les entreprises et les investisseurs sont manifestes. Les bénéfices d'une gestion efficace des défis croissants et les coûts de l'inaction seront tous deux énormes.

La reprise de la restructuration et de l'activisme dans le secteur souligne une reconnaissance croissante de la question du sucre par les grandes entreprises du secteur.

Schroders ne pense pas que ces risques se reflètent dans un secteur des aliments et des boissons qui continue de bénéficier de valorisations de 35 à 40 % supérieures à celles des sociétés du secteur du tabac ou du marché boursier mondial dans son ensemble.