(Commodesk) Quatre jours auront été nécessaires pour que les équipes de secours parviennent à la mine d'or de Pangoy, à 120 km de Mambasa, au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC). Un éboulement, le 13 août, a fait une soixantaine de morts selon la presse locale mais ce chiffre n'a pas été confirmé par les autorités.

L'exploitation illégale des mines abandonnées est un phénomène courant dans cette région du pays où la guerre du Kivu oppose les milices à l'armée nationale congolaise. L'est de la RDC est riche en coltan, en or et en manganèse et les réseaux criminels qui gèrent les mines se soucient peu de la sécurité des travailleurs. Ce type d'accident s'est déjà produit par le passé, 18 mineurs avaient trouvé la mort en 2011 au Sud-Kivu et l'année précédente, 8 personnes étaient décédées dans les mêmes circonstances.

En 2010, des experts de l'ONU avaient établi un rapport sur cette question, et certains chercheurs demandaient à ce que l'exploitation illégale de minerais en RDC soit reconnue comme un crime de guerre par la Cour pénale internationale. En 2012, le ministère des Mines de la RDC a décidé  de mettre en place un nouveau système de traçabilité et de certification des minerais.