La Banque Centrale Européenne (BCE) a fait face à la déflation et au retour du risque grec en janvier, rappelle Neuflize OBC dans sa lettre mensuelle. La hausse des prix ne cesse de ralentir dans la zone euro. Même si ce mouvement, largement dû à la baisse des prix du pétrole, est positif à court terme pour le consommateur européen, la BCE veillera à ne pas laisser se développer des anticipations déflationnistes, paralysantes pour l'économie. Un programme d'assouplissement quantitatif devrait être annoncé le 22 janvier et rassurer les investisseurs.

Par ailleurs, les conséquences de la chute des prix du pétrole sont multiples. Le prix du baril est désormais ancré bien en deçà de 50 dollars le baril. Selon le solde net de consommation d'or noir, cette forte baisse représente un transfert significatif de pouvoir d'achat entre les zones et les pays : très favorable à la croissance européenne et asiatique, elle pourrait remettre en cause les équilibres financiers de grands pays exportateurs comme la Russie et les perspectives économiques des producteurs de pétrole de schiste.