Avec la décision de l'Arabie saoudite, l'augmentation de la production de l'OPEP de 0,5 million de barils par jour (bpj) pour janvier est entièrement annulée, ce qui entraînera un resserrement du marché pétrolier au premier semestre de l'année, ont écrit les analystes de la banque suisse dans une note.

Le premier exportateur mondial de pétrole a promis mercredi des réductions supplémentaires et volontaires de la production de pétrole d'un million (bpj) en février et mars, faisant grimper les prix de référence du Brent à leur plus haut depuis février.

"La démarche préventive du Royaume nous suggère une volonté de défendre les prix et de soutenir le marché pétrolier dans un contexte d'inquiétudes sur la demande en raison de l'extension des restrictions de mobilité en Europe", a indiqué UBS.

"Mais si la demande baisse dans une moindre mesure, le geste saoudien contribuerait également à accélérer le processus de réduction des stocks de pétrole."

Le Brent s'échangeait autour de 54,59 dollars le baril à 0802 GMT jeudi, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain montait à 51,02 dollars. [O/R]

La banque s'attend à ce que le Brent se négocie à 63 dollars le baril au second semestre 2021 et que le WTI se négocie avec une décote de 3 dollars le baril par rapport au prix du Brent.