Les cours du Baltic Dry Index sont en chute libre depuis le 19 décembre dernier, à 1.193 points contre 1.885, soit -37% en trois semaines, pour atteindre un plus bas depuis février 2011. Cet indice, qui représente l’évolution des taux de fret moyens pour le vrac sec sur 24 routes maritimes différentes, réagit notamment aux perspectives de ralentissement de la croissance chinoise, le pays étant déterminant dans les échanges mondiaux concernés par le vrac sec : minerai de fer – environ un tiers de ce type de transport -, charbon, céréales… Les compagnies maritimes sont structurellement confrontées à une surcapacité de leur flotte dans un contexte économique délicat et incertain.

Selon le dernier rapport hebdomadaire du groupe Fearnleys, du côté des capesizes, les plus grands cargos, « l’histoire se répète avec une nouvelle année commençant sur un manque de marchandises et un excès de navires, exactement comme au début de l’année 2011 ». Par la suite, il avait fallu attendre le troisième trimestre pour que le Baltic Dry remonte vraiment, jusqu’à plus de 2.100 points.