JERUSALEM, 14 mars (Reuters) - La start-up israélienne de biotechnologie Gynica a annoncé jeudi le lancement d'un essai clinique pour un traitement de l'endométriose, suscitant l'espoir d'un remède à cette maladie qui touche une femme en âge de procréer sur dix dans le monde.

Gynica mène depuis quatre ans des activités de recherche et de développement précliniques pour répondre à "cet énorme besoin non satisfait", a expliqué son directeur général, Yotam Hod.

L'endométriose, qui n'a pas de remède connu, est une maladie chronique invalidante qui touche environ 190 millions de femmes en âge de procréer dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette maladie provoque la croissance à l'extérieur de l'utérus d'un tissu similaire à la muqueuse utérine, ce qui peut entraîner des douleurs intenses ou impacter la fertilité.

"Cet essai représente une avancée significative dans notre mission de révolutionner les soins et d'offrir une meilleure qualité de vie aux millions de femmes souffrant d'endométriose dans le monde", a déclaré Yotam Hod.

L'étude clinique, la première du genre, évaluera la sécurité, la tolérabilité et l'intéraction du dispositif d'administration intra-vaginal et de deux candidats médicaments exclusifs, S-301 et S-302. Elle sera menée à l'hôpital universitaire Careggi de Florence, en Italie.

Si les résultats de la phase 1 sont positifs, la société compte commencer rapidement la phase 2 des essais, qui en plus d'évaluer la tolérance du traitement, en analyse l'efficacité.

Gynica entend ensuite déposer des demandes d'autorisation de mise sur le marché auprès de l'Agence européenne des médicaments (EMA) et de son homologue américaine (FDA). (Reportage Steven Scheer, version française Kate Entringer)