(Commodesk) Une étude de l'Institut de recherche agronomique (Inra), publiée le 14 juin, démontre l'impact positif de la culture de coton Bt sur l'écosystème en Chine. Cinq chercheurs ont étudié les statistiques sur 20 ans de 36 sites du nord de la Chine. Ils ont mis en évidence le lien entre l'implantation de coton génétiquement modifié (coton Bt, OGM) et la réduction de l'utilisation d'insecticides chimiques.

La Chine est un grand planteur de coton OGM, à la fin des années 90, elle s'est tournée vers le coton Bt de Monsanto avant de créer elle-même ses propres semences. En 2011, plus de 71% de ses cultures de coton étaient génétiquement modifiées, soit 3,9 millions d'hectares. Il en résulte que, selon l'étude, ce type de culture de coton entraînerait la diminution du recours aux insecticides chimiques et, par conséquent, une augmentation du nombre de coccinelles, d'araignées et de chrysopes se nourrissant des insectes nuisibles aux autres cultures non OGM alentours tels que les champs de maïs ou de soja.

L'annonce de ces résultats coïncide avec le procès en appel des faucheurs OGM en France, le 20 juin, condamnés à une amende de 57.000 euros pour avoir arraché en 2010 des vignes test de l'Inra à Colmar.