Pour IG, les émergents ne sont les seuls responsables de la baisse des marchés d'actions
La crise des subprimes, qui a eu un impact considérable sur les Etats-Unis et dont les effets collatéraux ont ensuite plongé la zone euro dans une crise de la dette dont elle commence tout juste à s'extraire, a clairement marqué le début de la fin d'un cycle de développement à sens unique pour de nombreux pays émergents. Tout d'abord les crises successives ont eu raison des matières premières dont les prix ont sensiblement reculé, que l'on parle de matières premières agricoles, de métaux ou encore de matières premières liées à l'énergie, etc.
Le deuxième impact des pays développés sur les émergents est arrivé par le biais des politiques monétaires des banques centrales et notamment la politique ultra accommodante de la Fed. Les QE successifs de la réserve fédérale américaine ont favorisé l'investissement dans les zones émergentes ce qui a eu pour effet de soutenir l'économie et les marchés financiers.
Le troisième facteur de tension sur les émergents, en plus des facteurs précédents, provient de craintes sur la stabilité politique et sociale pour certains d'entre eux comme la Turquie.