BRUXELLES, 4 novembre (Reuters) - Il y a toujours d'importantes divergences entre les positions de Londres et Bruxelles sur des sujets de fond et l'Union pourrait même préférer subir des perturbations dans les échanges commerciaux que céder aux exigences britanniques, a laissé entendre mercredi Michel Barnier, négociateur européen en chef.

Les négociations entre Londres et Bruxelles butent sur la pêche, les règles de libre concurrence et les questions de gouvernance, notamment les mécanismes de règlement des litiges.

Les deux camps doivent trouver un accord au plus vite pour qu'il puisse entrer en vigueur en janvier prochain alors que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'UE le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires pendant une transition qui court jusqu'à la fin de l'année.

"Malgré les efforts de l'Union européenne, des divergences importantes subsistent (...)", a souligné Michel Barnier sur Twitter. "L'UE est préparée à tous les scénarios."

David Frost, son homologue britannique, a confirmé que les deux camps avaient toujours des désaccords sur les sujets importants, disant, sur Twitter également, continuer de "travailler pour trouver des solutions respectueuses de la souveraineté britannique." (John Chalmers et Jan Strupczewski, version française Jean-Philippe Lefief)