La production chinoise a redémarré, permettant aux différents acteurs du marché de voir leurs ventes se développer.

Les ventes en Europe du marché des téléviseurs ont été révélées durant le plus grand salon de l'électronique, l'IFA de Berlin. Elles se sont développées sur les sept premiers mois de l'année, à +3,9 % en valeur et +2,3 % en volume d'après GfK.
Le succès des ventes en ligne
La croissance est portée par les ventes en ligne, qui rencontrent un franc succès notamment en France. A fin octobre 2020, et sur une période d'un an, l'institut GfK a établi un bilan des ventes en ligne des biens techniques et culturels en France. Il ressort de cette étude que la pandémie de Covid-19 a modifié les habitudes de consommation des Français sur tous les créneaux des biens techniques (gros et petit électroménager, photo, notamment). Sur la période, les achats de biens techniques réalisés en ligne, ont bondi de 21% pour représenter un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros. Les clients de l'électroménager sont particulièrement séduits par le e-commerce car 38% des Français considèrent Internet comme le circuit principal pour leurs prochains achats. Sur le plan des téléviseurs, les ventes mondiales devraient néanmoins se replier en 2020 du fait d'une moindre demande dans les pays émergents. 216 millions de téléviseurs devraient être écoulés cette année (-0,8% sur un an après une croissance d'environ 1% en 2019).
L'indice de réparabilité entre en vigueur en France
Cet indice, sur une échelle de 1 à 10, va permettre aux consommateurs de savoir si les produits peuvent facilement être réparés ou non. Son affichage est obligatoire depuis le 1er janvier 2021. Cette mesure s'inscrit dans la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire votée en février 2020. D'après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, seuls 35% des Français déclarent avoir eu recours aux réparations. Les autorités visent un taux de réparation des produits électriques et électroniques de 60 % d'ici à cinq ans. Pour le moment l'initiative est limitée à la France mais l'Europe réfléchit également à une approche similaire pour lutter contre le gaspillage et l'obsolescence programmée.