(Arrestation d'un ex-proche de Compaoré, derniers §)

OUAGADOUGOU, 24 janvier (Reuters) - Les forces armées du Burkina Faso ont publié dimanche un avis de recherche concernant sept membres de la garde présidentielle aujourd'hui dissoute impliqués dans l'attaque d'une armurerie militaire vendredi près de la capitale, Ouagadougou.

Onze autres membres présumés du commando auteur du raid ont été arrêtés. Des fusils d'assaut et des lance-roquettes ont été dérobés lors de l'attaque.

Dans un communiqué accompagnant la publication des photographies des sept hommes recherchés, l'armée précise qu'ils se déplacent "par petits groupes de deux ou trois" et qu'ils circulent à moto.

Le dépôt d'armes a été attaqué tôt vendredi matin par un groupe d'hommes identifiés comme membres de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde présidentielle impliquée en septembre dernier dans la tentative de coup d'Etat orchestrée par le général Gilbert Diendéré, aujourd'hui détenu. (voir )

Ce raid, quelques jours après l'attaque islamiste contre le café-restaurant Le Cappuccino et l'hôtel Splendid de Ouagadougou qui a fait trente morts, est une nouvelle illustration des défis sécuritaires auxquels est confronté le gouvernement du nouveau président, Roch Marc Christian Kaboré.

Les autorités burkinabées ont également annoncé avoir arrêté Eddie Komboigo, président de l'ancien parti de Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), précisent des sources au sein des services de sécurité.

Les charges retenues contre Komboigo n'ont pas été précisées mais son nom figurait dans un rapport rédigé par la mission d'enquête constituée après le coup d'Etat manqué de septembre.

(Mathieu Bonkoungou; Henri-Pierre André pour le service français)