Aluminium : Réduction d’un tiers de la production d’une aluminerie québécoise sur fond de conflit social
Rio Tinto Alcan a imposé depuis la nuit de samedi à dimanche un « lock-out », une pratique, interdite en France, qui consiste pour l’employeur à empêcher les salariés de travailler lors d’un conflit social. Les salariés ont de leur côté installé un piquet de grève à proximité de l’usine.
La compagnie a annoncé qu’elle ne cessait pas l’activité de l’usine mais la réduisait au tiers de sa capacité en mobilisant 200 cadres – près de 1.000 salariés et cadres la font tourner habituellement. Le Syndicat juge cette version peu crédible et soupçonne Rio Tinto Alcan de faire appel à des briseurs de grèves, selon Radio Canada.
Les négociations n’ont pas repris. D’après la presse canadienne, le principal point de désaccord concerne l’appel à la sous-traitance. L’usine d’Alma assure une production annuelle de plus de 430.000 tonnes d’aluminium.