L'annonce d'un retrait des troupes russes de Géorgie a eu un impact baissier sur le marché même si les tensions entre les Etats-Unis et la Russie, deuxième exportateur mondial de brut, risquent encore de soutenir les prix.

A 05h26 GMT, le contrat octobre sur le brut léger américain perdait quatre cents, soit 0,03%, à 114,55 dollars le baril et le Brent cédait deux cents (-0,02%) à 113,90 dollars.

Depuis le 11 juillet, date à laquelle ils ont inscrit un record absolu à 147,27 dollars, les prix du brut ont perdu près de 22%, la cherté des carburant ayant déclenché un recul de la consommation.

La dégringolade de vendredi a été amorcée par la remontée du dollar et par la publication de deux rapports montrant, pour l'un, une hausse de la production de l'Opep, et pour l'autre, des anticipations de recul de la consommation lors du week-end prolongé du 1er septembre, date de la fête du travail aux Etats-Unis.

La Russie, qui a entamé le retrait de ses troupes stationnées en Géorgie la semaine dernière, a fait savoir dimanche que son armée continuerait à occuper le principal débouché géorgien sur la mer Noire, contrairement aux souhaits des Occidentaux qui réclamaient un retrait intégral.

Par ailleurs, l'accalmie de la tempête tropicale Fay a fait refluer les craintes pour la bonne marche des installations pétrolières situées dans le golfe du Mexique.

Fayen Wong, version française Nicolas Delame