Vers 14h45 GMT, le contrat septembre sur le brut léger américain perdait 35 cents, soit 0,31%, à 112,52 dollars le baril et le baril de Brent pour livraison en octobre cédait 56 cents (0,50%) à 111,38 dollars.

Les prix du baril se replient alors que la tempête Fay balaye la Floride sans avoir été requalifiée en ouragan et après avoir épargné les infrastructures du golfe du Mexique, où se trouvent de nombreuses installations pétrolières américaines.

Les marchés devraient maintenant davantage se concentrer sur les stocks hebdomadaires américains de brut, publiés mercredi, et sur l'expiration mercredi du contrat septembre du brut texan.

Le consensus des économistes porte sur une hausse de 900.000 barils des stocks américains de brut la semaine dernière, sur une progression de 300.000 barils de ceux de produits distillés et sur une baisse de trois millions de barils de ceux d'essence.

Après la chute d'environ 24% des cours par rapport aux 147,27 dollars atteints le 112 juillet, les investisseurs sont divisés quant à l'orientation de la tendance.

Le recul de la consommation américaine et d'autres pays industrialisés, conjugué au ralentissement global de l'économie, pèse sur les cours mais la croissance vigoureuse de l'économie chinoise a l'effet inverse.

Lundi, Richard Fischer, président de la Fed de Dallas, a déclaré que la croissance chinoise était en mesure de stimuler la demande mondiale en énergie, ce qui aurait des implications claires sur les prix à long terme du pétrole.

Les investisseurs qui s'en tiennent aux statistiques et aux graphiques restent quant à eux très attentifs à la zone des 110-111 dollars. Selon eux, les prix pourraient rebondir à partir de ce seuil de résistance, à moins qu'ils ne l'enfoncent, auquel cas, une chute plus prononcée serait à anticiper.