Wall Street se montre une fois de plus bien plus robuste que les places boursières européennes (-2% en moyenne): en l'espace de 2 séances, l'Euro-Stoxx50 chute de -4,5%, le 'Dow' de -0,74% et le 'S&P' de -0,8% (soit un rapport de 1 à 6), ce qui semble relever du prodige.

Le prétexte du 'Brexit' pour justifier un tel écart de performance de part et d'autre de l'Atlantique n'est pas pleinement convaincant car l'impact du vote britannique en faveur du 'leave' ne handicaperait guère économiquement les pays continentaux.

Alors, tout comme vendredi, les 'sherpas' de Wall Street n'ont-ils pas liquidé des positions en Europe pour soutenir leur marché domestique ?

La journée de '4 sorcières', c'est vendredi, de nombreux opérateurs n'ont jamais vu se dessiner la moindre consolidation depuis début mars, ce serait vraiment malvenu qu'une correction survienne à 3 jours de l'échéance trimestrielle (ce vendredi 17).

Le communiqué de la FED attendu sous 48H ne devrait déprimer Wall Street car aucune hausse de taux n'est plus anticipée avant la rentrée (15% de probabilité pour le 28 juillet prochain).

Mais un grain de sable vient se glisser dans la belle mécanique visant à maintenir les indices US en lévitation: le 'VIX' s'envole littéralement de +23% à 21 (soit +25% en 48H), ce qui démontre que la sérénité apparente de Wall Street masque une inquiétude profonde des opérateurs... mais qui ne se traduit pas encore par des ventes appuyées.

Le Nasdaq a chuté de -0,95% malgré l'annonce du rachat de LinkedIn (+46,8% à 192,8$) par Microsoft (-2,6%) à 196$ par titre pour 26,2Mds$.
Facebook a lâché -2,2%, Seagate -2%, Qualcomm -2%.

Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.