A Wall Street, les acheteurs se sont montrés un peu plus présents en fin de séance et les pertes de la mi-séance (qui s'étageaient entre -0,5% pour le Dow Jones et -0,7% sur le Nasdaq) se sont réduites à respectivement -0,15% et -0,3%.

Le 'S&P' a lâché -0,33% et il affiche un score hebdo de -0,65% (contre -0,1% pour le Dow Jones et -0,15% pour le Nasdaq), le marché obligataire en termine à l'équilibre avec un T-Bond à 1,72% (contre 1,745% en intraday après le 'NFP'.

Wall Street ne sait trop quoi en penser : il s'avère une nouvelle fois décevant avec 156.000 emplois crées contre 175.000 anticipés.

Le score de juillet a également été revu à la baisse de -23.000 à 252.000, celui du mois d'août rehaussé de +10% à 167.000... mais globalement, les créations d'emplois sont sur la pente descendante depuis juillet et le taux de chômage remonte à 5% contre +4,9%.

Ces chiffres médiocres n'empêchent pas Loretta Mester (FED de Cleveland) de considérer que les USA restent proches du plein emploi et qu'une hausse de taux se justifie.
Le vice-président de la FED, Stanley Fischer, est sur la même ligne et fait également une lecture très optimiste des chiffres publiés vendredi.

Si beaucoup d'observateurs les jugent médiocres Mr Fischer affirme que les chiffres relatifs au marché du travail restent solides ('les Etats-Unis sont proches du plein emploi') et que la croissance devrait accélérer au 2ème semestre (à contre courant des dernières estimations du FMI et de la l'OCDE).
Là où les faits lui donnent raison, c'est au niveau du moral des ménages 'au beau fixe', et des dépenses de consommation toujours robustes.

Pas un mot en revanche pour le creusement record du déficit budgétaire américain qui explose de +150Mds$ en 2016: avec autant d'argent injecté et de dépenses fédérales à crédit, il n'est pas étonnant en effet que cela crée des emplois et génère du pouvoir d'achat... c'est un grand classique en année électorale, mais cette année, Washington s'est surpassé.
L'attention du marché va se focaliser à partir de ce lundi sur les 'trimestriels' (Alcoa donnera le coup d'envoi) et il faudra se montrer attentif au résultats des 'GAFA' qui ont gagné entre +15 et +20% au 3ème trimestre, Amazon et Facebook battant des records absolus en série.

Les bénéfices auront-ils progressé à un rythme comparable ?

Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.