Wall Street termine sans direction, sur des score étriqués qui ressemblent à un copier/coller de la précédente séance puisque le S&P500 et le Nasdaq en terminent à -0,05 et +0,07% respectivement, le Dow Jones s'effrite de -0,28%.
Le Nasdaq aligne une 11ème séance de hausse sur une série de 13 et a inscrit son second meilleur score intraday de l'année 2019.
En clôture, le 'future' du S&P500' affichait par ailleurs un gain de +0,15% à 2.795 et engrange +10% sur le seul mois de février.
Le seconde partie de séance a été marquée par une très nette accélération du pétrole qui grimpe de +2,7% à 57$, retraçant son zénith annuel 2019.

Wall Street a subit un petit épisode de faiblesse en matinée, les opérateurs étant un peu refroidis par les déclarations du 'représentant' US au commerce -Mr Robert Lightizer- qui a expliqué devant la commission financière du Congrès que les négociations avec la Chine sont loin d'être achevées et qu'il reste de nombreux points de désaccord à surmonter.

Par ailleurs, Robert Lightizer a rappellé que 'la Chine a souvent démontré par le passé qu'elle ne respectait pas ses engagements'.

Jerome Powell a confirmé que le programme de 'normalisation' du bilan de la FED va être modifié (comprendre : réduit) et que lui et ses collègues restent 'data dependents' et attentifs à l'évolution des marchés (tantôt déprimés, tantôt euphoriques, comme dans le cas présent)... mais cela n'a pas suffi à relancer complètement la mécanique haussière, comme en témoigne le léger repli du Dow Jones, plombé par United Health avec -4,9%.

Ce n'est pas complètement 'raccord' avec les déclarations de Jerome Powell qui confirme que le programme de 'normalisation' du bilan de la FED va être modifié (réduit ?) et que lui et ses collègues restent 'data dependents' et attentifs à l'évolution des marchés (tantôt déprimés, tantôt euphoriques, comme dans le cas présent).

Sur le front des statistiques US du jour, les commandes à l'industrie américaine de décembre 2018 sont un peu décevantes (+0,1% contre +0,6% anticipé) mais c'est compensé par un net sursaut des promesses d'achat de maisons neuves : +4,6% à 103,2 en janvier contre +0,8% (selon les chiffres de la NAR).

Les tensions indo-pakistanaises qui s'exacerbent depuis le début de la semaine n'ont que peu affecté les indices US: la Maison Blanche a appelé à une désescalade, tandis que Donald Trump rencontrait Kim Jun-Un à Hanoï au Vietnam et affichait un grand optimisme sur la conclusion de ce sommet.

Kraft-Heinz a continué de se déliter avec un nouveau repli, de -2,8%.

A noter au sein du S&P500 le bond de Tesla de +5,7%, et l'envolée de +14,1% de Best Buy qui bat le consensus (entraînant dans son sillage Nordstrom +3,7%, Kroger +3%), contrebalancée par le plongeon de -15,1% de Mylan, la chute de -3,8% de Micron et -3% d'AMD.
Après la clôture, Fitbit dévissait de -15% sur des prévisions jugées médiocres.


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