Wall Street s'est orientée à la baisse mardi matin, le Dow Jones s'éloignant encore un peu plus du seuil des 20.000 points, affectée par une batterie d'indicateurs économiques jugés médiocres alors que les mesures anti-immigration de Donald Trump inquiètent toujours.

Après une ouverture en recul de 0,2%, l'indice Dow se replie désormais de 0,7% à 19.822,5 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche de son côté 0,5% à 5586,6 points.

Publié en début de séance, l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board a déçu en se repliant à 111,8 ce mois-ci, contre 113,3 au mois de décembre.

Les économistes étaient moins pessimistes, anticipant un recul autour de 112,5.

Par ailleurs, le PMI de Chicago est revenu à l'équilibre en s'établissant à 50,3 à comparer à 53,9 en décembre.

Pour mémoire, la barre de 50 marque la frontière entre contraction et expansion de l'activité: plus l'indice est haut au-dessus de ce seuil, plus l'expansion de l'activité est rapide.

Les marchés vont également devoir digérer la déclaration de Paul Ryan, porte-parole des Républicains au Congrès, en faveur de la politique controversée de fermeture des frontières de Donald Trump.

Sur le front des valeurs, UPS est sous forte pression (-6%) après l'annonce de comptes trimestriels sous les attentes, en sus de perspectives tout aussi décevantes.

Eli Lilly parvient à grignoter 1,4% après avoir dégagé sur son quatrième trimestre un bénéfice net ajusté (non GAAP) en croissance de 22% à un milliard de dollars.

A noter que l'équipementier sportif Under Armour dévisse lui de 25% après avoir fait état de résultats trimestriels inférieurs aux attentes et de perspectives particulièrement décevantes pour l'exercice 2017.

Apple évolue de son côté en léger repli (-0,5%) avant la parution, dans la soirée, de ses résultats trimestriels, toujours très attendus par les marchés.

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