Et de 40 pour le S&P500... mais il y a bien plus spectaculaire encore !

L'indice large (+0,6% à 5.566) bat un 40ème record annuel (soit 1 record presque toutes les 3 séances depuis le 1er janvier) et le Dow Jones pulvérise littéralement son précédent zénith des 40.250 (qui datait de la veille): il s'envole de +1,85% à 40.954 après avoir culminé peu avant la clôture à 40.988.
Mais le 'fait du jour', c'est la hausse explosive du Russell-2000 qui affiche sa plus forte progression de l'année avec +3,6% à 2.266 (4ème record annuel consécutif) et engrange +11,5% en 1 semaine pour se retrouver au plus haut depuis début janvier 2022, et à mois de 7% de son record absolu de clôture des 2.442 du 8 novembre 2021.
Une rotation sectorielle est bien amorcée, notamment au détriment des GAFAM ce mardi.
Pas de record pour le Nasdaq (+0,2%) qui plafonne à 18.510 : après que les 'technos' et 'l'I.A' aient longuement surperformé les 'industrielles' durant 6 mois.
Les valeurs 'matures' et les 'small caps' prennent enfin leur revanche, et notamment les bancaires, la santé, le secteur aérien.
Le Dow Jones a été dopé par United health +6,5%, Caterpillar +4,3%, Boeing +3,9%, United Health , AMEX +2,3%.

Le compartiment 'banques' a soutenu le S&P500 avec State Street +7,5%, Bank of America +5,4%, PNC Financial +4,7%, Wells Fargo +4,4%, Keycorp +3,2%, etc.
Forte hausse des compagnies aériennes et des sites de réservation avec +3% en moyenne.

Le Nasdaq a été ralenti par le repli des GAFAM et de nombreux poids lourds comme Micron -2,6%, Nvidia -1,6%, Alphabet -1,4%, Meta et AMD -1,3%, Broadcom -1,2%, Microsoft -1%.
Quelques belles progressions lui ont permis de clôturer dans le vert : Illumina +7,4%, Idexx +3,5%, ON Semiconductors, +3,2%, NXP +2,8%, Tesla +1,6%.
Les investisseurs US ont découvert dans l'après-midi les derniers chiffres de ventes au détail aux Etats-Unis: ils sont légèrement supérieurs aux attentes.
Après avoir augmenté de 0,3% en mai par rapport au mois précédent (chiffre révisé d'une hausse de 0,1% annoncée initialement), les ventes de détail aux Etats-Unis sont restées stables en rythme séquentiel en juin, selon le Département du Commerce... alors qu'elles étaient anticipées en repli de -0,2%.

En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), à l'évolution parfois volatile, les ventes de détail américaines se sont accrues de 0,4% le mois dernier après une hausse de 0,1% en mai.

Les prix à l'importation aux Etats-Unis ont stagné en juin, la baisse des prix pétroliers (les carburants ont baissé de 1% après avoir déjà reculé de 0,4% en mai), a été contrebalancée par les prix des denrées alimentaires qui ont rebondi de 0,7% après un repli de 1,6% le mois précédent.

Hors pétrole, les prix des produits importés ont augmenté de 0,2% en juin, à comparer avec une diminution de 0,3% le mois précédent.
Sur 12 mois à fin juin, les prix à l'importation affichent une progression de 1,6%, leur gain le plus important depuis décembre 2022 (+3,2%).
Ces nouvelles données confirment le risque d'un ralentissement de la croissance au second semestre, ce qui valide le scénario de 2 assouplissements monétaires de la part de la Fed d'ici à la fin de l'année.

Les T-Bonds se détendent exactement de -7Pts sur '2034', vers 4,1590% (égalant des planchers de presque 4 mois), le '30 ans' efface 8Pts de base vers 4,375% (mais le 3 mois reste inchangé vers 4,85%).
La détente des taux propulse l'or vers 2.465$ : l'once (+2%) surpasse ce soir ses records de fin mai et inscrit haut la main sa meilleure clôture de l'histoire, avec une marge de +40Pts.

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