PARIS, 16 juillet (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi après la publication d'un indicateur de ventes au détail aux Etats-Unis qui suggère une stagnation de la consommation sans remettre en question l'espoir d'une baisse des taux d'intérêt prochainement.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 179,85 points, soit 0,45%, à 40.391,57 points, inscrivant un record. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,30% à 5.648,61 points.

Le Nasdaq Composite prend 0,41%, soit 76,0 points, à 18.548,56.

Une heure avant l'ouverture de Wall Street, le département américain du Commerce a indiqué que les ventes au détail étaient restées inchangées en juin après une hausse de 0,3% en mai alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une baisse de 0,3%.

Aux yeux de certains économistes, cette stagnation montre que les ménages sont de plus en plus sensibles aux prix et se concentrent sur leurs besoins essentiels.

Le directeur général de PepsiCo, Ramon Laguarta, a déclaré la semaine dernière que les consommateurs à faible revenu étaient "à bout de souffle" et "élaboraient maintes stratégies pour que leur budget ne soit pas épuisé avant la fin du mois".

La faiblesse des ventes au détail valide la thèse d'un atterrissage en douceur de l'économie, alimentant la perspective d'une baisse des taux d'intérêt.

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans recule de près de trois points de base, à 4,2021% alors que la probabilité d'une réduction de 25 points des taux de la Fed en septembre est désormais de 88%, selon le baromètre Fedwatch de CME.

Les résultats publiés par les grandes banques américaines animent également les échanges. Bank Of America avance de 2,81% après des prévisions optimistes concernant le revenu net d'intérêts au quatrième trimestre. Morgan Stanley recule de 1,74% en raison des revenus de gestion de patrimoine inférieurs à la prévision des analystes.

Dans les autres valeurs à noter, UnitedHealth gagne 2,58% après avoir fait état d'un bénéfice supérieur aux prévisions pour le deuxième trimestre.

Match grimpe de 6,02%, l'investisseur activiste Starboard mettant la pression sur la maison mère de Tinder après avoir porté sa participation dans le groupe à plus de 6,5%, selon le Wall Street Journal.

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(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)