Wall Street, dopé par un 'Dollar de combat', est parvenu à inscrire un nouveau 'carton plein' de records absolus dès les premiers échanges, avant que la volatilité du Forex ne commence à troubler l'appétit pour le risque inoxydable qui caractérise les marchés US depuis le 2 janvier, avec 13 records absolus (en 16 séances).

Le Dow Jones s'est envolé de +0,7% vers 26.400, le S&P500 culminait à 2.850 (il finit inchangé) et le Nasdaq flirtait avec les 7.500 (à 7.486) avant d'inverser la vapeur et de clôturer en repli de -0,6% à 7.415Pts.

Le Dow Jones (+0,16% à 26.252) a été soutenu par les financières (Goldman Sachs et JPM) et Verizon qui a gagné +1,9% et compensé la chute de general Electric de -2,7%.
Les banques étaient à l'honneur alors que les taux continuent de se tendre: Citigroup +1,2%, JP-Morgan +1,3%, Wells Fargo +1,5%, Goldman Sachs +2,2%.

Le Nasdaq a subi l'impact du repli de Texas Instruments -8,5%, Paychex -2,8%, Broadcom -2,3%, Activision -2,1%... et Apple -1,6%.
Netflix poursuit son rallye haussier avec Netflix +4,4%.

Le 'fait' du jour', c'est la déclaration de Steven Mnuchin depuis Davos ce mercredi matin (le Secrétaire US au Trésor se félicitant de la faiblesse du $ qui avantage les Etats Unis), ce qui a dynamité le devise US.
Jamais un tel coup de tabac sur le FOREX ne s'était produit pendant un sommet de Davos.
Les Etats Unis semblent donner le ton... et certains parlent de guerre monétaire préméditée, qui vient en complément d'une surtaxation des panneaux solaires et de l'électroménager importés de Chine.

En mettant de côté 'l'effet Mnuchin', l'Euro est fondamentalement soutenu par de bons chiffres publiés ce matin: l'indice IHS Markit PMI flash composite de l'Eurozone pour janvier grimpe vers 58,6 (bien au-delà du consensus de 57,9 après 58,1 en décembre) et c'est un 'plus haut' depuis 11 ans et demi.
Dans les services, l'indice a atteint 57,6, au plus haut depuis 10 ans et 5 mois.

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