Les places boursières américaines devraient ouvrir en légère hausse mardi matin, les investisseurs saluant des ventes au détail meilleures que prévu jugées encourageantes du point de vue de la croissance.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais avance de 0,2%, annonçant un début de séance dans le vert.

Les investisseurs semblent avoir apprécié les chiffres supérieurs aux attentes des ventes de détail, qui constituent une bonne nouvelle pour la première économie mondiale, que certains analystes voient ralentir au second semestre.

Selon les données publiées par le Département du Commerce, les ventes de détail sont restées atones en rythme séquentiel en juin, alors qu'elles étaient attendues en baisse de 0,2%.

Quoique meilleure que prévu, cette statistique n'est pas suffisamment solide pour remettre en question les espoirs d'une intervention de la Fed d'ici à la fin de l'année en vue de soutenir la croissance.

La perspective d'une baisse de taux a même été renforcée ce matin par les chiffres des prix à l'importation, ressortis inchangés en juin, ce qui montre que l'inflation est de mieux en mieux maîtrisée dans le pays.

Au cours des deux derniers mois, la hausse du marché a été largement portée par le reflux des tensions inflationnistes et la probabilité de plus en plus élevée d'un assouplissement monétaire dès le mois de septembre.

Mais avec un S&P 500 en hausse de plus de 18% depuis le début de l'année, le marché apparaît désormais fatigué et commence à montrer quelques signes de d'essoufflement, ce qui se traduit par une rotation sectorielle, loin des géants de la technologie qui ont fait la tendance cette année en direction des petites et moyennes valeurs, de l'immobilier ou de la santé.

Les résultats des grands groupes bancaires qui sont tombés dans la matinée se sont révélés, comme souvent depuis le début de la saison des publications trimestrielles, mitigés.

Bank of America a publié au titre du deuxième trimestre un bénéfice net en baisse à 6,9 milliards de dollars, soit 0,83 dollar par action, à comparer à 0,88 dollar un an auparavant, en partie sous le poids d'une hausse des provisions pour pertes sur crédit, à 1,5 milliard.

Morgan Stanley a quant à lui annoncé avoir dégagé un bénéfice supérieur aux attentes, porté notamment par un regain d'activité sur le front des fusions-acquisitions (M&A) et des introductions en Bourse.

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