Wall Street a fini sans direction vendredi, avec une légère prédominance des prises de bénéfices : le S&P500 et le Nasdaq Composite ont reculé respectivement de -0,16% à plus de 5.464 et de -0,18% à 17.689, le Dow Jones grappillant sur le fil +0,04% à 39.150 (mais gagnant +1,5% en hebdomadaire, surperformant le 'S&P' et largement le Nasdaq).

Les investisseurs ont continué de prendre leurs bénéfices sur les grandes valeurs technologiques, suite à leur mouvement de hausse des dernières semaines qui les a amenées à établir de nouveaux plus hauts historiques.

Parmi les poids-lourds des 'tech' américaines, c'est le fabricant de puces dédiées à l'IA Nvidia qui a subi les prises de profits les plus appuyées (-3,2% après -3% déjà perdus la veille). Le recul des géants de la 'tech' peut toutefois s'apparenter à un retrait technique normal, dans le cadre d'une rotation continue des portefeuilles d'avoirs.

Les indicateurs économiques ne semblent pas avoir eu d'impact notable. La croissance dans le secteur privé américain a accéléré très légèrement en juin, à en croire l'indice PMI composite de S&P Global qui est ressorti à 54,6 en estimation flash, contre 54,5 en mai.

L'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer l'évolution de l'activité économique aux Etats-Unis, a baissé de 0,5% le mois dernier, à 101,2, après s'être replié de 0,6% en avril, alors que les économistes envisageaient un repli plus limité.

Enfin, les ventes de maisons existantes aux Etats-Unis ont diminué de 0,7% en mai pour atteindre un taux annuel désaisonnalisé de 4,11 millions, selon des statistiques publiées par la Fédération des agents immobiliers.

Les rendements obligataires américains se sont stabilisés après la nette dégradation de la veille... et le déluge de chiffres US semblait avoir congelé les initiatives. Le rendement des Treasuries à dix ans s'est dégradé marginalement de +1,5 point de base vers 4,265%, le '2 ans' restant tout aussi immobile vers 4,740%.

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