PARIS, 12 octobre (Reuters) - La Bourse de New York évolue en légère hausse en début de séance mercredi après l'annonce d'une augmentation plus marquée qu'anticipé des prix à la production aux Etats-Unis en septembre, de nature à nourrir les craintes de nouvelles fortes hausses des taux d'intérêt.

Dix minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones gagne 40,58 points, soit 0,14%, à 29.279,77, le Standard & Poor's 500 progresse de 0,17% à 3.595,1 et le Nasdaq Composite prend 0,26% à 10.453,47.

La hausse des prix à la production ressort à 8,5% sur un an en septembre alors que le consensus Reuters tablait sur 8,4%. Ce chiffre marque néanmoins une décélération par rapport à août, lorsqu'il avait atteint 8,7%.

En attendant les statistiques des prix à la consommation jeudi, principal rendez-vous économique de la semaine, les investisseurs prendront connaissance à 18h00 GMT du compte rendu de la réunion de septembre de la Réserve fédérale, qui pourrait leur donner de nouvelles indications sur la poursuite du resserrement monétaire dans les prochaines semaines.

Plusieurs responsables de la banque centrale doivent en outre intervenir en public dans la journée, parmi lesquels Neel Kashkari, le président de l'antenne régionale de Minneapolis.

Les marchés estiment pour l'instant à 92% la probabilité d'une nouvelle hausse de trois quarts de point de l'objectif de taux des fonds fédéraux le mois prochain.

Sur le marché obligataire, les rendement des bons du Trésor sont pratiquement inchangés, à 4,3016% pour le deux ans et 3,9432% pour le dix ans.

Dans l'actualité des résultats de sociétés, PepsiCo gagne 3,69% après avoir revu à la hausse sa prévision de chiffre d'affaires et de bénéfice annuels. Dans son sillage, Coca-Cola prend 2,67%, la meilleure performance du Dow Jones.

La lanterne rouge de l'indice est pour Boeing, qui abandonne 0,65% après la recommandation de "sous-performance" de Credit Suisse, dont l'objectif de cours est le plus bas de toute la place.

Intel cède 0,29% après des informations de presse selon lesquelles le ralentissement du marché informatique pourrait conduire le groupe à supprimer plusieurs milliers de postes.

* Pour les valeurs à suivre, cliquez sur (Rédigé par Marc Angrand)