Comme prévu, les marchés d'actions américains varient peu mardi matin en l'absence d'éléments susceptibles de déclencher des mouvements marqués après les records atteints la semaine passée.

En fin de matinée, le Dow Jones recule de moins de 0,1% à 39.149,9 points, tandis que le Nasdaq Composite grignote 0,2% à 17.914,3 points.

Les principaux indices new-yorkais avaient fini en hausse lundi pour la première séance du second semestre, poursuivant ainsi leur dynamique favorable à l'oeuvre depuis le début de l'année.

En s'adjugeant pas loin de 15% depuis le 1er janvier, le S&P 500 a signé sur le premier semestre son 21ème meilleur début d'année depuis 1900, une performance qui pourrait justifier une pause de la part des investisseurs.

En l'absence d'indicateurs économiques importants au programme du jour, les volumes s'avèrent relativement limités ce mardi, avec de faibles écarts à la clé.

A l'inverse de la séance d'hier, la légère détente opérée sur les marchés obligataires - un facteur auquel les investisseurs restent très attentifs - soutient néanmoins la tendance.

Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans se replie en direction de 4,43% ce matin, après avoir atteint près de 4,48% hier soir, son pire niveau depuis la fin mai.

Alors que Wall Street est désormais entrée dans la seconde moitié de l'exercice, certains stratèges se mettent à redouter le scénario d'une prochaine correction, sachant que les indices new-yorkais n'ont plus subi de mouvement de repli de 5% depuis maintenant presque un an.

Dans une récente note de stratégie, les analystes de Citi mettent en garde contre le scénario d'une 'tempête d'été', accentuée par le risque d'une possible retombée en récession.

A moins que les professionnels se mettent à miser sur une prometteuse moisson de résultats de deuxième trimestre, à partir de la semaine prochaine, avec l'espoir de retrouver la tendance haussière en place depuis le début de l'année.

Sur le front des valeurs, Tesla bondit de plus de 8% après avoir annoncé avoir livré un nombre plus important que prévu de véhicules au deuxième trimestre, une bonne nouvelle avant ses résultats trimestriels.

GE Aerospace progresse quant à lui de 1,7% après avoir renouvelé le mandat de son PDG Lawrence Culp Jr., à l'origine du récent démantèlement de GE, jusqu'à la fin 2027, voire jusqu'à la fin 2028.

Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.