Wall Street a entamé la semaine mardi (c'était férié lundi) par une consolidation sans intensité : -0,3% pour le S&P500 et le Dow Jones, -0,6% pour le Nasdaq.
Les pertes se sont creusées jusqu'à -0,5% sur le 'Dow' et -0,8% sur le Nasdaq, mais les vendeurs n'ont pas cherché à amplifier leur avantage.

Deux autres indices ont en revanche sérieusement piqué du nez et ne se sont pas redressés : le Dow Transport a chuté de -1,2% et le Russel-2000 de -1,45% (et a terminé au plus bas du jour).

Par ailleurs, le 'VIX' s'est dégradé nettement : l'indice du stress s'est tendu de +6 points à 11,90 (il avait atteint un plancher quasi historique vendredi dernier).

Les investisseurs ont accordé peu d'attention à l'indice Empire State de la Fed de New York qui a reculé à la marge, de 7,6 (chiffre révisé) à 6,6 en janvier.

Les taux longs américains ont connu une nette embellie en milieu d'après-midi (-7 points de base vers 2,32%) mais la clôture s'est montrée un peu moins convaincante avec 2,34%.

La 'phrase du jour' a été prononcée par Donald Trump qui a jugé le dollar trop cher... une façon peut-être de signifier que ce n'est pas le moment pour la Fed de s'étendre sur les raisons de monter les taux.

L'un des membres influents de la Fed, Bill Dudley, a estimé que le rétablissement de taxes aux frontières constitue un 'changement' de politique radical, et l'on devine sa désapprobation.

Cela n'a pas plu à Wall Street et le secteur bancaire a décroché : Regions Financial de plongé de -6,2%, Zions de -4,7%, Bank of America de -4,2%, Morgan Stanley de -3,8% (malgré un bénéfice de 1,7 milliard supérieur aux attentes), Wells Fargo de -2,8%, Goldman Sachs et JP Morgan de -3,5% (ces deux titres ont coûté une cinquantaine de points au Dow Jones).

De l'animation a également été observée autour du titre Walmart (+1,9%) qui a annoncé vouloir créer 10.000 emplois aux Etats-Unis cette année.

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