La Bourse de New York gagne un peu de terrain ce lundi en début de séance, ce malgré le net reflux du brut après l'échec du sommet de Doha (Qatar).

Autour de 17h00, le Dow Jones et le S&P 500 engrangent respectivement environ 0,3 et 0,4% à 17.957 et 2.088 points.

Malgré l'incapacité des pays producteurs et non-producteurs à s'accorder ce week-end sur des mesures permettant de soutenir les cours du baril, Wall Street entame donc la semaine sur une note positive.

Le baril de brut léger américain (WTI) parvient il est vrai à limiter son repli, notamment en raison d'un mouvement de grève qui affecte la production au Koweit, cédant 2,9% à 39,2 dollars.

'L'attention se tourne désormais vers la réunion semestrielle de l'OPEP du 2 juin', indique SocGen, pour qui 'le cours du pétrole pourrait être plus faible d'ici là qu'il ne l'est aujourd'hui'.

'Le marché s'est bien empâté et a besoin d'un régime de quelques mois, pas seulement d'une diète de quelques jours', estime pour sa part Adam Parker, le stratège en chef de Morgan Stanley pour les Etats-Unis.

Parmi les valeurs en vue ce lundi, Morgan Stanley évolue à rebours de la tendance et cède 0,3% dans le sillage de l'annonce d'une chute de 54% de ses bénéfices au premier trimestre. Le bénéfice par action (BPA) est cependant ressorti à 55 cents, contre 46 cents attendus en moyenne par les analystes.

Le titre PepsiCo prend de son côté 0,5% après avoir fait état d'une baisse de 24% de son bénéfice net part du groupe à 931 millions de dollars au titre des 3 premiers mois de l'année, soit 64 cents par action, mais le BPA s'est établi à 89 cents en données de bases, contre un consensus à 81 cents.

Enfin, IBM grimpe de 0,6%. Dans une note diffusée dans la matinée, les analystes de Wells Fargo disent s'attendre à ce que les comptes trimestriels du groupe, qui seront publiés après marché, aient profité de 'facteurs extérieurs'.

A noter qu'aucun indicateur économique important ne figure à l'agenda du jour.


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