Wall Street devrait aligner une quatrième séance de baisse mardi matin, affectée par la perspective de plus en plus crédible d'un Brexit le 23 juin prochain.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les principaux indices américains perdent de 0,2% à 0,3%, annonçant une ouverture dans le rouge.

Afin de débusquer un véritable retournement de tendance, les analystes techniques recommandent de surveiller l'évolution du S&P 500, l'indice de référence des gérants américains, qui a clôturé à 2079 points hier.

'Un enfoncement du nuage Ichimoku et une clôture en-dessous des 2040 points valideraient la thèse d'une sortie du trading range actuel et ouvrirait la voie à un retour vers les plus bas de 1825/1925 points de janvier et février', prévient un chartiste.

L'envolée de 23% à 21 points du 'VIX' - baromètre du stress associé au S&P 500 - hier masquait déjà une inquiétude profonde pas encore matérialisée par des ventes appuyées.

La nervosité des opérateurs devrait aujourd'hui se traduire par une 'fuite vers la sécurité' comme les Treasuries dont le rendement à 10 ans se tasse de 3% à moins de 1,6%.

Dans ce climat tendu, la hausse de 0,5% des ventes de détail en mai aux Etats-Unis - qui constitue une bonne nouvelle - passe relativement inaperçu.

C'est aujourd'hui que la réunion du comité de politique monétaire de la Fed débute, mais le communiqué qu'elle publiera demain ne devrait pas inquiéter des investisseurs qui n'attendent aucune hausse de taux avant la rentrée.

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