Wall Street en termine au plus haut, de la séance, du mois d'avril... et de l'année 2016: les indices les plus emblématiques -le Dow Jones (+0,6% à 18.004) et le S&P500 (+0,65% à 2.094)- sont revenus à 2% de leurs records historiques absolus.

La croissance potentielle américaine pour 2016 s'avère pourtant inférieure à celle qui était anticipée en avril 2015 et les profits seront en retrait de -10% par rapport au 2ème trimestre de l'an passé.

Compte tenu du séisme au japon, de la destitution de Dilma Roussef sans dauphin légitime au Brésil, de l'échec du sommet de Doha... l'actualité du weekend ne prédisposait pas les indices US, pas plus que leurs homologues européens, à battre des records annuels... mais il semblerait qu'aucune actualité de quelque nature que ce soit ne puisse détourner les indices de leur trajectoire haussière.

Comme un scénario parfaitement huilé, le contrepied haussier de la matinée s'est perpétué sans connaître le moindre instant de faiblesse durant toute la séance... et le Dow Jones inscrit sa meilleure clôture depuis le 20 juillet 2015.
Faute de statistique pour expliquer la hausse du jour, certains commentateurs évoquaient les déclarations de Bill Dudley, le vice-président de la FED qui prône la prudence en matière de normalisation de la politique monétaire.

La FED a opté pour l'attentisme et pour être plus juste, elle s'en remet aux statistiques : le marché comprend au vu des dernières délibérations du FOMC qu'il faudra plusieurs éléments conjoncturels concordants pour que le prochain tour de vis soit donné.

Côté valeurs, c'est le 'moins pire que prévu' qui continue de l'emporter sur le constat que les fondamentaux se dégradent: Morgan Stanley a vu ses profits chuter de plus de 54% mais le marché anticipait -60% et le titre a fini stable.

Le Dow Jones a bénéficié de l'envolée de +2,9% de Disney suite au débuts très réussis du Livre de la Jungle, un chef d'oeuvre d'effets spéciaux d'une perfection visuelle inégalée.

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