Wall Street finit la séance exactement au niveau où elle avait commencé: le retour à l'équilibre observé à la mi-journée n'a pu être préservé et au final, le Dow Jones s'effrite de -0,15%, le 'S&P' de -0,3%, le Nasdaq de -0,25% (des écarts symboliques qui étaient anticipés avant même l'entame des cotations).
Seul le Russel-2000 enregistre une consolidation un peu plus marqué de -0,7% à 1.475Pts.

Rien n'impacte le marché US depuis 4 séances, mais il s'engage dans une (très) lente dérive baissière qui ne reflète ni l'anticipation d'une hausse de taux dans 8 jours, ni la détérioration du déficit commercial américain du mois de janvier qui a fait un bond de 9,6% pour atteindre 48,5Mds$ contre -44,3 en Décembre... mais ces chiffres sont conformes aux attentes (intempéries obligent, la consommation d'énergie a fait un pic), le marché a pu les 'ignorer'.

A l'issue de cette séance soporifique et ô combien peu volatile, les écarts en valeur absolue dépassaient rarement 1%.
Au sein du Dow Jones, aucune hausse supérieure à +0,65% (Intel), 3 replis supérieurs à -1% (Chevron et Verizon à -1,2%, Pfizer -1%).

Les commentaires de Donald Trump estimant que le prix des médicaments devraient baisser ont encore pesé sur Alexion -3,1%, Regeneron -2,5%, Gilead -1,6%. Le Nasdaq était vaguement soutenu par Viacom +1,8% et Nvidia +1%.
Le secteur le plus 'lourd' fut celui des valeurs pétrolières avec South West Energy -4,2%, Hess -3%, Noble -2,5%, Transocean -2,1%.



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