C'était le 'grand beau' sur l'ensemble des marchés: les indices boursiers sont déjà partis sur une base de +30%/an en Europe comme aux Etats Unis -dans le droit fil du mois de décembre- et les marchés obligataires n'ont pas souffert du retour de l'appétit pour le risque qui pénalise souvent les actifs 'refuges'.

Après la correction des 30 et 31 décembre, une nouvelle histoire semblait se dessiner sur les Bunds et les OAT, avec le débordement de plafonds plus observés depuis juin 2019... mais fausse alerte, tout semble rentrer dans l'ordre : les Bunds se détendent de -4Pts à -0,2270% et nos OAT de de -5Pts à 0,075%.
Détente également sur les dettes périphériques avec -2Pts sur les Bonos à 0,449% et les BTP (-2Pts à 1,407%).

Les 'chiffres du jour' plaident faiblement pour une détente des taux: c'était la journée des PMI manufacturiers et l'indice des acheteurs PMI IHS Markit française s'est replié de 51,7 en novembre à 50,4 le mois dernier, signalant une croissance marginale du secteur en décembre.
Celle-ci affiche ainsi, pour la période, son rythme le plus faible depuis trois mois.

Après avoir atteint un plus haut de trois mois en novembre, l'indice PMI final IHS Markit pour l'industrie manufacturière de la zone euro s'est replié de 46,9 à 46,3 en décembre, un niveau légèrement supérieur à sa dernière estimation flash (45,9).

L'Allemagne s'est de nouveau inscrite en queue du classement des pays par niveau d'indice PMI, tandis que l'Italie et les Pays-Bas ont enregistré leur plus forte contraction depuis plus de six ans et demi, et que la croissance est restée marginale en France.

L'indice PMI du secteur manufacturier britannique, calculé par IHS Markit et le CIPS, s'est établi à 47,5 en donnée définitive au titre du mois écoulé, après 47,4 en estimation flash, deuxième niveau le plus bas depuis sept ans et demi.
L'Italie affiche un recul de -1Pt de son PMI, à 46,2 contre 47,2, son pire niveau depuis 5 ans.

Aux Etats Unis, les inscriptions au chômage américaines reculent de -2.000 à 222.000, ce reste très proche des planchers absolus.
Pas d'impact sur les T-Bonds qui se détendaient déjà de -3Pts à 1,8800%.


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